Disparue sans laisser de trace

Le 7 mai 2008, à Marseille, Fatima Saiah, 20 ans, répond à une petite annonce sur Internet. Un père de deux enfants cherche une baby-sitter pour le samedi. Un rendez-vous est fixé dans l’après-midi devant une station de métro à Marseille. Fatima s’y rend en compagnie de son petit ami Meddy, qui la laisse seule tout près de la station de métro. Meddy n’aura plus jamais de nouvelles de Fatima. Les premiers soupçons se portent sur lui, mais il est rapidement innocenté. L’enquête semble se diriger tout droit dans une impasse quand un tueur présumé de prostituées est arrêté à Marseille. L’homme aurait croisé le chemin de Fatima, seulement il nie toute implication dans la disparition de la jeune femme. De leur côté, les parents de Fatima continuent à espérer que leur fille est vivante, séquestrée quelque part.







Les mystères de l’affaire Giraud

Il y a plus d’un an, Jean-Pierre Treiber se suicidait dans sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis, en région parisienne. L’homme, un garde-chasse, était accusé d’avoir tué Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Jean-Pierre Treiber a toujours clamé son innocence, malgré les lourdes charges qui pesaient contre lui. Il devait être jugé le 19 avril 2010. Avec son suicide, le mystère de la mort de ces deux jeunes femmes risque de ne jamais être levé. Car il reste de nombreuses zones d’ombre, à commencer par le scénario du drame, tel que les policiers ont pu le reconstituer et qui cadre mal avec la thèse d’un seul et unique meurtrier. Tout comme l’arme du crime, la chloropicrine, un produit dérivé du chloroforme extrêmement dangereux.







Les fiancés de Fontainebleau

Le 31 octobre 1988, jour de l’ouverture de la chasse, Anne-Sophie Vandamme et Gilles Naudet disparaissent en forêt de Fontainebleau en Seine-et-Marne. Des battues s’organisent dans la forêt pour retrouver le couple, en vain. Un peu plus de deux mois après leur disparition, les cadavres d’Anne-Sophie et de Gilles, criblés de balles, sont découverts sous des fougères à côté de la dépouille de leur chien. L’enquête s’enlise rapidement, entre fausses pistes et absence de preuves matérielles. En 1998, dix ans après le meurtre des deux amants, les gendarmes pensent enfin détenir la clé de l’énigme. Ils interpellent trois hommes, trois braconniers, et notamment Cédric, un étudiant en droit de Montpellier.







Qui a tué le chef de la police ?

Le 21 mars 2007, Christian Maréchal, le chef de la police municipale de Chambourcy, dans les Yvelines, est retrouvé assassiné dans l’entrée de son pavillon. Cet homme à la carrure imposante a été sauvagement poignardé de 18 coups de couteau. La victime a ouvert la porte de sa maison sans aucune méfiance, les lieux n’ont pas été fouillés, aucun objet de valeur n’a disparu. La thèse d’un cambriolage qui aurait mal tourné semble donc improbable. Les enquêteurs reviennent sur le passé de Christian Maréchal pour trouver une explication à cet acte barbare. Ils découvrent que le policier était l’homme de confiance du maire de Chambourcy, en guerre ouverte avec une partie de son équipe municipale. C’est alors qu’un mystérieux corbeau menace des élus de révéler leurs pires secrets.







Double Meurtres de la Capitainerie

Le 8 décembre 1986 au matin, un employé du port de plaisance d’Anglet, près de Bayonne, découvre les corps de son directeur, André Carty, et de son épouse, Michèle, tués par balle. Tous les deux gisent ensanglantés dans leur appartement de la capitainerie. L’affaire prend une dimension exceptionnelle car les deux victimes sont des notables de la ville. André Carty est directeur du port de plaisance tandis que sa femme travaille comme secrétaire générale à la mairie de Bayonne. Les policiers explorent toutes les pistes : différend conjugal, affaire crapuleuse, vengeance. Coup de théâtre trois mois plus tard, le gardien du port est arrêté. Cet ancien militaire de carrière entretenait des relations orageuses avec André Carty, son patron. Pire, des traces de sang ont été retrouvées sur son pantalon et pourraient appartenir à l’une des victimes. L’homme est arrêté et interrogé. Seulement, depuis sa prison, le suspect clame son innocence. Et si les enquêteurs s’étaient tout simplement trompés de personne ?