Reportages-Tv

Saison 5



Saison 5

Action directe:L'assassinat de Georges Besse

Action directe, c'était Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani. En février 2007, cela faisait vingt ans qu'ils avaient été condamnés à la prison à perpétuité pour l'assassinat de Georges Besse, le PDG de la régie Renault. Joëlle Aubron est morte d'un cancer le 1er mars 2006 après avoir été libérée en juin 2004 pour raisons médicales. Nathalie Ménigon, hémiplégique suite à deux attaques cérébrales, avait quant à elle vu sa demande de suspension de peine rejetée le 24 octobre 2007. Gros plan sur l'enquête qui a mené à l'arrestation du noyau dur de l'organisation clandestine et qui a mis fin au «terrorisme à la française».



Marcel Barbeault:Le tueur de l'ombre

Au début des années 1970, une série de meurtres ensanglante la ville de Nogent-sur-Oise. Les victimes sont des femmes. Le modus operandi est toujours le même : elles sont repérées à l'avance, traquées alors qu'elles rentrent chez elles après le travail. Elles sont ensuite violentées et tuées. Les meurtres se répètent pendant sept longues années. Et, pendant sept ans, la peur règne sur la ville dès la nuit tombée. L'enquête pour démasquer celui qu'on appelle «le tueur de l'ombre» mobilise des centaines de policiers. Mais il faudra l'arrivée à Nogent d'un investigateur qualifié de «hors pair», pour qu'on arrête Marcel Barbeault. Un homme simple, mari et père modèle, mais un homme qui, quand la nuit tombe, parcourt les rues dans un seul but : tuer.



Le Gang des postiches

Eté 2004, un tueur en série défraye la chronique : Michel Fourniret, le présumé «tueur des Ardennes». Fait inhabituel, l'homme réside dans une luxueuse demeure et semble assez riche. D'où tient-il sa fortune ? En plein mois de juillet, Libération titre à la une : «Fourniret a braqué le butin des Postiches». C'est le scoop ! Plus de vingt ans après ses premiers faits d'armes, l'équipe de braqueurs devenue légendaire revient au coeur de l'actualité. Pendant plus de quatre ans, de la fin 1981 au début 1986, des braqueurs de banque, audacieux et inventifs, ont en effet ridiculisé la police. Dissimulant leur visage à l'aide de chapeaux, de barbes, de moustaches et de lunettes, ils perçaient en plein jour les coffres-forts non protégés des particuliers.



La disparition du pasteur Doucé

Jeudi 19 juillet 1990. Joseph Doucé, pasteur homosexuel des marginaux, des transsexuels, des sadomasochistes et aussi des pédophiles, - qu'il accueille au «Centre du Christ libérateur», un lieu de réconciliation pour les exclus du christianisme -, rentre chez lui, où il est attendu par son compagnon, Guy Bondar. Une heure plus tard, il est emmené par deux policiers. Il ne reviendra jamais. Treize jours après sa disparition, les journaux révèlent que Joseph Doucé était suivi par les Renseignements Généraux. Ils parlent de «réseaux pédophiles» et s'interrogent sur ceux qui auraient eu de bonnes raisons de vouloir le faire disparaître. On dit que Joseph Doucé aurait possédé un fichier de près de 10 000 noms. Des personnalités du monde politique et du show-business y auraient figuré.



Joël Matencio:Le groupe 666

Durant l'été 1976, une véritable psychose règne sur la région de Grenoble. Un groupe terroriste, faction des Brigades rouges, le Groupe 666, enlève et revendique. D'abord un chauffeur de car, Christian, puis une jeune mère célibataire, Muriel. Les mystérieux correspondants réclament 350 millions de francs. Les policiers apprennent très vite que Christian et Muriel sont amants et s'interrogent : et si tout cela n'était qu'un coup monté par les kidnappés eux-mêmes, pour se faire de l'argent facile ? Un mois plus tard, une autre lettre revendique un troisième enlèvement. Celui d'une jeune femme : Olga. Dès lors, une seule priorité : retrouver les otages vivants et mettre le Groupe 666 hors d'état de nuire. Car plus le temps passe, plus ses revendications sont farfelues. Retour sur toute l'affaire qui, en son temps, défraya la chronique.



L'enlèvement du baron Empain

23 janvier 1978. Le baron Edouard-Jean Empain, héritier de la dynastie industrielle Empain-Schneider, est enlevé devant son domicile parisien, avenue Foch. Baron richissime au physique de play-boy, il est, à 41 ans, à la tête d'un empire colossal : pas moins de 300 sociétés, 150 000 employés et 22 milliards de chiffre d'affaires. Après presque deux mois de détention, plusieurs tentatives de remise de rançon échouées et un auriculaire amputé, Empain est libéré le 24 mars 1978. Le baron découvre avec stupeur, à l'issue de son cauchemar, qu'il est loin d'être le héros d'une aventure infernale, mais bel et bien la victime fragile et banalisée d'un fait divers crapuleux. Retour sur un dossier qui garde aujourd'hui encore sa part d'ombre.



Alfredo Stranieri:Voleur de vies

Un quadruple meurtre et une tentative d'homicide, doublés d'escroqueries et de recels : le parcours d'Alfredo Stranieri est truffé d'arnaques en tout genre et d'un goût très sûr pour les changements d'identité. Rien ne le destinait, pourtant, à devenir un tueur en série, lui qui a accompli toute sa vie des coups en douce. Repéré par la justice, Alfredo Stranieri a été accusé d'avoir assassiné deux couples dont il a repris les affaires pour les gérer ensuite frauduleusement, et d'avoir tenté de tuer le propriétaire d'une Jaguar qu'il convoitait. En 2003, Alfredo Stranieri a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Retour sur une affaire qui, si elle a mis du temps à être dévoilée, a ensuite défrayé la chronique.



Rezala:Le tueur des trains

Le 13 décembre 1999, en gare de Douai, Corinne Caillaux, une mère de famille de 36 ans, monte dans le train de nuit Calais-Vintimille. Quelques heures plus tard, les contrôleurs découvrent son corps lardé de coups de couteaux dans les toilettes du train. Très vite, les policiers sont sur une piste : les passagers parlent d'un jeune maghrébin à casquette, qui serait descendu en gare de Dijon. Or les policiers ont découvert une casquette ensanglantée dans le train. Un PV des contrôleurs leur fournit un nom : celui de Sid Ahmed Rezala. Un avis de recherche est diffusé, qui trouve un écho tout particulier à la gendarmerie de Bourges : Rezala y figure comme suspect dans l'enquête sur le meurtre d'Isabel Peake, une Anglaise défenestrée du train Limoges-Paris deux mois plus tôt. Retour sur l'affaire du «tueur des trains».



Pierre Dubois:Meurtre au collège

Le 21 avril 1993, la principale du collège Pierre Brossolette, à Troyes, est retrouvée morte dans son bureau. Denise Descaves gît allongée sur le dos, étranglée avec le cordon de son téléphone, un coupe-papier planté dans l'abdomen. Les policiers fouillent les lieux. Dans une poubelle, ils retrouvent une copie déchirée d'un rapport accablant mettant en cause les manquements de son principal adjoint, Pierre Dubois. Interrogés, les proches de la victime confirment que Pierre Dubois était connu pour ses relations houleuses avec sa supérieure. Placé en garde à vue, Pierre Dubois avoue le meurtre, avant de se rétracter et d'être remis en liberté. Ses aveux ne concordent pas dans les détails avec les constatations des enquêteurs. Mais quatre ans plus tard, en avril 1997, à la suite de nouvelles expertises, Pierre Dubois est interpellé.



Nadir Sedrati:Le dépeceur du canal

Escroc notoire, usurpateur hors pair, Nadir Sedrati est aussi un tueur machiavélique. En 1999, il a tué et dépecé ses anciens codétenus, puis jeté leurs morceaux dans un canal près de Nancy. Une enquête moderne, s'appuyant sur le travail de la police scientifique, a permis de démasquer celui que la presse avait surnommé «le dépeceur du canal». Ce document revient sur son parcours, avec les interventions du commissaire Claude Godfrin, des commandants Gérard Werguet et Jérôme Finance, de Gérard Welzer et Alexandre Bouthier, avocats de Nadir Sedrati, de François Robinet, avocat de la famille de Gérard Steil, du docteur Patrick Peton, médecin légiste, du docteur Pascal Kintz, toxicologue, de Jean-Jacques Delemarle, restaurateur de la main, et de Francis Boquel, psychiatre.



Marcel Lechien:Le maître d'école

Normandie. Un homme pénètre dans la gendarmerie : «Je vous amène un pédophile...» Ce pédophile, c'est Marcel Lechien. Pendant 13 ans, il a été l'instituteur du village. Un maître d'école à l'ancienne, sévère, mais connu de tout le village et respecté de tous. Deux de ses anciennes élèves portent plainte contre Marcel Lechien : Monsieur Lechien. On s'aperçoit que depuis des années, la directrice de l'école, l'inspecteur, une psychologue, un médecin, avaient été alertés. Mais il ne s'est rien passé. Le silence est retombé pendant 5 ans. Et Marcel Lechien a recommencé... Faites entrer l'accusé dresse la chronique d'un village en proie à la honte et au scandale.



Émile Louis:Les disparues de l'Yonne

L'affaire des disparues de l'Yonne est la plus importante affaire de disparitions que la France ait connue : entre 1977 et 1979, on perd toute trace de sept jeunes filles légèrement déficientes mentalement, toutes pupilles de la DDASS. Près de trente ans d'erreurs, de bavures judiciaires, de désespoir pour les familles. En novembre 2004, Emile Louis, 70 ans, déjà condamné à plusieurs années de prison à Auxerre et Draguignan pour attentat à la pudeur, est arrêté et condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Sur ses indications, la justice retrouve les corps de deux des disparues. Ayant fait appel, Emile Louis a été rejugé. En juin 2006, les douze jurés de la Cour d'appel de Paris ont confirmé une peine identique à la première instance : réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans avec dédommagement des familles.



L'affaire Alain Lamare:État de démence

C'est en 1978 que sévit celui qu'on surnomme «le tueur fou de l'Oise». Alain Lamare, gendarme modèle, se tranforme en dangereux criminel : vols de voitures, braquages, agressions, assassinats se succèdent. Policiers et gendarmes se mobilisent et se font la guerre pour l'arrêter. Alain Lamare, pendant ce temps, joue au chat et à la souris avec les enquêteurs. Il sème des indices évidents, comme s'il voulait se faire prendre. Lorsque cela arrive, il est jugé schizophrène, donc irresponsable. Les intervenants de l'époque, membres des forces de l'ordre, experts et avocats, témoignent de cette affaire qui a défrayé la chronique en son temps. Avec le concours, notamment, de Jean Pineau, capitaine de gendarmerie, Daniel Neveu, inspecteur de police, Georges Kiejman, avocat, et Yvan Stefanovitch, auteur d'«Un assassin au-dessus de tout soupçon».



Jamila Belkacem:L’empoisonneuse

En avril 2002, Jamila Belkacem est condamnée à vingt ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son amant, Jacques, un vétérinaire retrouvé carbonisé. Elle fait appel, et, lors de son nouveau procès, son mari envoie une lettre au président de la cour, dans laquelle il s'accuse du meurtre de l'amant et annonce qu'il va se suicider. Le coup de théâtre est retentissant. Georges, ancien amant de Jamila, les pompiers Ulric Gillet et Eric Blanc, Yves Debertolis, expert en assurances, le docteur Serge Giorgi, le docteur Gérard Desch, maître Yanina Castelli, maître André Buffard et maître Jean Dubuis, les avocats de Jamila Belkacem, maître Luc Robert, l'avocat de la famille de la victime, et Jean-Didier Derhy, Olivier Leroy et Richard Schittly, journalistes au «Progrès», évoquent cette affaire complexe.




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