Reportages-Tv

Saison 6



Saison 6

L'affaire Caroline Dickinson

Pendant près de vingt ans, Francisco Arce Montes, criminel sexuel multirécidiviste, a enchaîné les agressions. En juillet 1996, il s'est introduit dans une auberge de jeunesse à Pleine-Fougères, en Bretagne, où il a violé et tué une jeune Anglaise de 13 ans, Caroline Dickinson, en France pour un séjour scolaire. Après des années d'enquête, c'est finalement par hasard que Francisco Arce Montes a été confondu grâce à son ADN. En juin 2004, il a été condamné par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine à trente ans de réclusion criminelle. De nombreux intervenants s'expriment au sujet de cette affaire en en retraçant les principales étapes. Proches de la victime, policiers, avocats et journalistes témoignent.



Les profanateurs du cimetière de Carpentras

Le 10 mai 1990, deux femmes venues se recueillir dans le cimetière juif de Carpentras découvrent des dizaines de tombes saccagées. Sur l'une d'elles est exposé un cadavre. C'est celui de Félix Germon, enterré quinze jours plus tôt. Sur son torse : une étoile de David. Son corps porte les marques d'actes barbares. L'après-midi même, Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur, se rend sur place. Et devant les journalistes, il affirme connaître les coupables, «le racisme, l'antisémitisme, l'intolérance», une mise en cause à peine voilée de l'extrême droite et principalement du Front National. Le 13 mai, plus de 10 000 personnes assistent à la cérémonie conduite par le rabbin Sitruk à Carpentras. Le lendemain, à Paris, plus de 200 000 manifestants protestent contre le racisme et l'antisémitisme, dont François Mitterrand lui-même.



Pierre Bodein:Pierrot le fou

Pierre Bodein, dit «Pierrot le fou», braqueur multirécidiviste, a passé plus de 35 ans enfermé, entre la prison et l'hôpital psychiatrique. Et à chaque condamnation, cette même question : peut-il être jugé sain d'esprit ou est-il fou ? Libéré en conditionnelle au printemps 2004, Pierre Bodein a été reconnu coupable, en juillet 2007, de trois meurtres, deux viols et deux enlèvements. Il a été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période incompressible de trente ans. «Faites entrer l'accusé» raconte comment la mise en cause de Pierre Bodein dans ces trois affaires remet la problématique de la récidive au coeur du débat.



Arnaud Thomas-Chevallier:Le meurtre de maître Flauder

Une nuit de février 1980, le corps de Jean Flauder, notaire, est retrouvé sur le bas-côté d'une route de Meurthe-et-Moselle. Il a été tué de plusieurs balles. Malgré une analyse rigoureuse des dossiers «chauds» de maître Flauder, l'enquête n'aboutira pas. Neuf ans plus tard, Arnaud Thomas-Chevallier, notaire concurrent, confie avoir tué Jean Flauder. Arnaud Thomas-Chevallier est l'archétype du notable de province au-dessus de tout soupçon : notaire, fils d'un bâtonnier, neveu d'un professeur de droit et mari d'un procureur de la République. Il a été condamné lourdement, mais est-il vraiment coupable ? Aujourd'hui, il est libre et espère obtenir la révision de son procès. Arnaud Thomas-Chevallier revient sur l'affaire et expose les éléments qui, selon lui, l'innocentent ainsi que les zones d'ombre de ce dossier.



Bruno Joushomme : meurtre en 2CV

Le 28 février 1985, Evelyne Laborde et Bruno Joushomme, mariés depuis peu, ont un accident à bord de leur 2 CV. Joushomme est sauf, mais Evelyne reste prisonnière des flammes. Si tout d'abord, la police croit à un accident, ce couple atypique éveille peu à peu les soupçons. Les enquêteurs s'étonnent notamment de la vitesse à laquelle les jeunes mariés se sont unis : deux mois après leur rencontre, c'est le mariage, et un mois plus tard, Evelyne signe une donation qui lègue sa fortune à Bruno en cas de malheur. Après une expertise de la voiture et l'audition des proches, la parole de Bruno Joushomme est mise en doute. En novembre 1998, Joushomme comparaît, à Nanterre, pour l'assassinat de sa femme. Les jurés le condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité.



Le meurtre du député Benbara

Le 29 janvier 2003, le cadavre de Kamel Benbara, député algérien porté disparu depuis trois semaines, est retrouvé dans le coffre de sa voiture, avenue Hoche, à Paris. Au début, les policiers du 36, quai des Orfèvres suivent la piste politique. Mais ils découvrent vite que la vie privée de Kamel Benbara n'était pas banale : il avait deux femmes, menait deux existences parallèles, possédait deux maisons et avait des enfants dans chaque foyer. Son quotidien était fait de mensonges, permanents et maladifs, qui lui ont sans doute été fatals. Retour sur la disparition médiatisée du député algérien et sur une affaire qui continue à faire parler d'elle, en compagnie de journalistes, d'avocats et de représentants des forces de l'ordre.



L'assassinat de Pierre Goldman

Pierre Goldman a été condamné pour meurtre, puis acquitté. Par la suite, le 20 septembre 1979, trois inconnus lui ont tiré dessus à bout portant, en plein Paris. Quelques jours plus tard, 15 000 personnes affluaient au Père-Lachaise. Parmi elles, ceux qui, avec lui, avaient rêvé de révolution durant les années 60 : Serge July, Régis Debray, Marc Kravetz, Alain Krivine, Bernard Kouchner, et bien d'autres personnalités. Né le 22 juin 1944, étudiant révolutionnaire à la Sorbonne, guérillero au Venezuela, écrivain en prison, Pierre Goldman avait, pour ceux qui l'ont connu ou simplement côtoyé, une personnalité hors du commun. Ses assassins n'ont jamais été retrouvés. Retour sur une affaire qui, en son temps, défraya la chronique.



Les frères Jourdain : meurtre au carnaval

Le 11 février 1997, Peggy, Amélie, Isabelle et Audrey, âgées de 17 à 20 ans, se sont rendues à une soirée de carnaval dans le Pas-de-Calais. On ne les a jamais revues. Les coupables : Jean-Michel et Jean-Louis Jourdain, deux hommes déjà condamnés, l'un pour viol, l'autre pour meurtre. Christophe Hondelatte revient sur les premiers jours des recherches avec Gérald Lesigne, procureur de la République de Boulogne-sur-Mer. A ce moment-là, la police pense à une fugue. Mais dix jours après, les frères Jourdain sont arrêtés. Jean-Louis craque lors de sa garde à vue et conduit les policiers aux corps martyrisés de Peggy, Amélie, Isabelle et Audrey, enterrés sur la plage de Sainte-Cécile, près du Touquet. A l'issue de leur procès en appel, les deux frères ont écopé de la prison à perpétuité.



La French Connection

1962. Chaque jour, des dizaines d'Américains meurent d'overdose à cause d'une héroïne très pure, importée directement de Marseille. La police américaine tente de mettre fin à ce trafic entre la France et New York. Cette année-là, Jacques Angelvin, animateur de la télévision française, était arrêté à New York après avoir débarqué plus de cinquante kilos d'héroïne cachés dans sa voiture. C'est de son histoire que s'est inspiré William Friedkin pour réaliser son film «French Connection». Sonny Grosso, le policier qui a arrêté Angelvin, raconte les longues planques et les filatures. Lucien Aimé-Blanc, ancien policier marseillais, revient avec Christophe Hondelatte sur les circonstances qui ont fait de Marseille la plaque tournante du trafic d'héroïne.



Les amants maudits

Février 1998. Jean-Paul Zawadzki, major dans l'armée de l'air, rentre d'une mission en Afrique et tombe malade. Sa femme Nicole et son médecin de famille, Michel Trouillard-Perrot, se relaient à son chevet. Mais, le 11 mars, Jean-Paul meurt. Le major est à peine enterré que des doutes assaillent le général Pons, commandant de la base aérienne de Bricy : il persuade Olivier Joulin, le juge d'instruction, d'exhumer le corps de Jean-Paul et d'ordonner une autopsie. Au fur et à mesure que les investigations progressent, la lumière est faite sur l'affaire : Nicole a manipulé Michel pour qu'il empoisonne son mari à petit feu. Personnalité hystérique-perverse selon les psychiatres, Nicole a été condamnée à 28 ans de prison, tandis que Michel a été condamné à 20 ans de réclusion. Retour sur un fait divers qui a défrayé la chronique.



L'assassinat du « sheriff »

François Renaud, premier juge d'instruction de Lyon, a été assassiné un soir de juillet 1975 par des tueurs qui l'attendaient près de chez lui. Il était surnommé «le shérif» en raison de son style flamboyant et s'était mis à dos la pègre lyonnaise. Le «milieu» le détestait-il assez pour le tuer ? A moins que le juge ait mis au jour un secret d'Etat. Dans un entretien exclusif avec Christophe Hondelatte, Francis Renaud, le fils du juge assassiné, revient sur le déroulement de la tragédie. Il brosse le portrait de son père et raconte son combat pour maintenir l'instruction ouverte. Pendant les neuf années qui ont suivi l'assassinat du juge, six magistrats se sont succédés sur l'affaire. Le juge Fenech explique pourquoi, 17 ans après l'assassinat, il a rendu une ordonnance de non-lieu et mis un point final à l'affaire Renaud.



Yann Piat: Une femme à abattre

Yann Piat, députée du Var, a été assassinée le 25 février 1994, à Hyères. Georges Arnaud, le chauffeur de Yann Piat, évoque les circonstances du drame. Tout le monde pense à un meurtre politique. Jean-Pierre Bonicco, journaliste à «Var Matin», dresse la cartographie de la classe politique varoise. Contre toute attente, Gressler et Tomassone, deux petits gangsters, avouent les faits : ils auraient agi pour le compte de Gérard Finale, qui rêvait de devenir le nouveau parrain du Var. Or, Yann Piat dénonçait les collusions politico-mafieuses. En octobre 1997, un livre désigne, sous couvert de pseudonymes, des personnalités politiques comme étant les commanditaires du meurtre de Yann Piat. Mais c'est Gérard Finale qui est jugé coupable d'avoir commandité le meurtre. Pour certains, ce verdict est difficile à admettre.



Saison 7

Jean-Claude Romand Le menteur

Jean-Claude Romand, marié et père de deux enfants, brillant médecin, est chercheur à l'Organisation mondiale de la santé. Il est considéré comme un véritable notable dans son village, près de la frontière suisse, bref un fils, un mari, un père idéal. Jusqu'au 9 janvier 1993. Ce jour-là, il tue sa femme, son fils, sa fille, son père et sa mère. Un carnage prémédité et réalisé de sang-froid. Ceux qui l'ont connu ne comprennent pas. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. L'histoire du docteur Romand est celle d'un homme qui a construit sa vie en mentant à tous ceux qui le connaissaient et qui, pendant vingt ans, a tout mis en oeuvre pour maintenir l'illusion. Retour sur les faits à l'aide d'images d'archives et de nombreux témoignages.



Roland Cazaux « Le Chat »

En 2002, Roland Cazaux, un contremaître soudeur de 43 ans, marié et père de deux enfants, a reconnu un nombre record de 46 viols et agressions sexuelles en une quinzaine d'années. Celui que l'on surnommait «le chat», en raison de son agilité, dans les régions du Sud-Ouest de la France où il opérait, passait par les toits et les balcons pour pénétrer dans le domicile de ses victimes et les agresser dans leur sommeil. Selon la police, son objectif était toujours le viol : il n'a été reconnu coupable d'aucun meurtre. Jugé le 28 novembre 2005 à Bordeaux, il a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle. Christophe Hondelatte revient sur les grandes lignes de cette affaire qui avait épouvanté la région.



Khaled Kelkal « Ennemi public n°1 »

25 juillet 1995 : l'attentat du RER Saint-Michel à Paris fait 8 morts et 250 blessés. En quelques semaines, sept autres attentats plongent la France dans la terreur. L'armée est dans les rues, c'est le début du plan Vigipirate. Khaled Kelkal est le premier poseur de bombe identifié, et pour les Français un coupable tout désigné. C'est le début d'une chasse à l'homme sans précédent, jusqu'à ce que Kelkal soit abattu, un soir de septembre 1995, devant les caméras de télévision. A travers le récit de la traque de Kelkal, considéré à l'époque comme l'ennemi public n°1, Christophe Hondelatte revient sur une affaire emblématique d'un phénomène alors nouveau : le terrorisme islamiste et les tentatives pour mettre les criminels hors d'état de nuire.



La tuerie d'Auriol

La tuerie d'Auriol a scandalisé la France et précipité la fin du Service d'Action civique, le service d'ordre et de renseignement du RPR. C'est au nom de ce mouvement que six hommes, en 1981, ont massacré toute une famille, à Auriol, dans les Bouches-du-Rhône. Le dimanche 19 juillet 1981, Marina Massie alerte les gendarmes : tous les membres de sa famille, qu'elle devait rejoindre chez son frère Jacques, ont disparu. Jacques Massie s'avère être le patron départemental du SAC, soupçonné de vouloir rejoindre, documents compromettants sous le coude, les rangs de la gauche. Jean-Joseph Maria, l'adjoint de Massie au SAC, l'ancien légionnaire Lionel Collard et Jean-Bruno Finochietti, un instituteur qui avait donné des cours au fils de Massie, sont soupçonnés du meurtre. Finochietti finit par avouer. Christophe Hondelatte revient sur ce drame.



Paul Touvier La traque

S'appuyant sur les récits de ceux qui ont traqué Paul Touvier, chef de la milice de Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, Christophe Hondelatte retrace une affaire dont les particularités ont marqué la justice et l'Histoire. Une traque qui entraîne à travers les ramifications occultes des réseaux de protection des anciens «collabos», et met au jour le rôle de l'Eglise catholique dans la vie clandestine du milicien et de sa famille. Les techniques d'investigations, comme l'immersion dans les monastères, font de l'affaire Touvier une histoire sans précédent. L'instruction a mobilisé quatre magistrats. En avril 1994, Paul Touvier a été jugé dans un tribunal spécialement aménagé. C'est le premier procès d'un Français accusé de «complicité de crimes contre l'humanité».



Jean-Claude Bonnal Le « Chinois »

A quelques mois des élections présidentielles, à la fin de l'année 2001, alors que la sécurité intérieure est au centre des débats, deux braquages sanglants en région parisienne défrayent la chronique. Très rapidement, le nom d'un suspect circule : Jean-Claude Bonnal, dit le «Chinois». Et c'est là que la polémique enfle. Jean-Claude Bonnal est en liberté conditionnelle, suspecté d'avoir participé au braquage d'un magasin Printemps, à Paris. Aussitôt, les syndicats de police manifestent et dénoncent le «laxisme de la justice». Alors que le criminel et ses complices sont rapidement mis sous les verrous, le scandale fait rage. Comment et pourquoi Bonnal a-t-il été remis en liberté avant d'avoir été jugé ? Retour sur une sombre affaire.



Michel Guibal L'envoûtement

Michel Guibal menait dans l'Hérault une vie tranquille avec sa femme et son fils. Il dirigeait une entreprise de nettoyage qui fonctionnait bien. Anne-Marie Roudil, elle, vivait à Perpignan avec son mari gynécologue et ses deux enfants. Rien ne semblait lier ces deux personnes et pourtant, le 18 mars 1991, Michel Guibal immolait Anne-Marie Roudil sous les yeux de ses enfants. Un crime gratuit, sans mobile apparent. Ils s'étaient connus plus jeunes, la vie les avait séparés. Elle était heureuse, mais lui ne l'était pas. Il s'est vengé, inspiré par des voyants et des magnétiseurs qui «voyaient», à la source de son malheur, une femme qu'il aurait connue des années avant. Christophe Hondelatte revient sur cette dramatique affaire.



Dany Leprince:La feuille de boucher

Dany Leprince a été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le quadruple meurtre, à Thorigné-sur-Dué, dans la Sarthe, de son frère cadet Christian, de sa belle-soeur et de ses deux nièces. Sa femme Martine et sa fille Célia ont témoigné contre lui, racontant toutes les deux qu'elles l'avaient vu frapper mortellement son frère Christian, le soir du 4 septembre 1994, jour des meurtres. Dany Leprince a avoué le meurtre de son frère, et uniquement celui-ci, récusant les trois autres assassinats, puis il s'est rétracté. Depuis, sa version des faits n'a jamais varié et, dix ans après le verdict, il clame toujours son innocence, soutenu par ses avocats, maîtres Dominique Chambon et Samuel Cornut. Retour sur cette affaire sordide.



André Kaas: La mauvaise réputation

André Kaas a été accusé d'avoir commandité l'assassinat de sa femme Sylviane, en 1992, dans la région de Rouen. C'est qu'il avait le profil du coupable idéal. Nouveau riche qui étalait sa fortune de manière ostentatoire, André Kaas fréquentait assidûment les clubs échangistes et, quand son épouse est morte, il ne s'est pas vraiment comporté comme un veuf éploré. Il a en effet installé sa maîtresse dans la maison familiale et, en même temps, fait le tour des agences matrimoniales à la recherche du sosie de sa femme disparue. Etrange attitude qui laisse place à tous les soupçons. Fallait-il, pour autant, envoyer André Kaas et ses deux hommes de main présumés trois ans en prison ? Retour sur une sordide affaire.



Michel Pinneteau: Les corps sans tête de l'Estéron

18 mars 1999, dans la vallée de l'Esteron, un homme découvre des sacs poubelles contenant des restes humains. Trois corps, dont celui d'une femme, auxquels manquent les mains et les têtes. Le premier corps identifié par les gendarmes de Nice est celui de Jean-Pierre Calligaris. Connu pour des affaires de stupéfiants en région parisienne, le corse s'était mis au vert depuis peu, vers Antibes. Puis les gendarmes apprennent que le corse était devenu l'ami et le garde du corps de Francis Ben Mokthar, truand réputé de la Côte d'Azur, et de sa compagne italienne Teresa Conte. Les analyses démontrent qu'il s'agit bien des 2 autres victimes. Le milieu murmure que Ben Mokthar aurait de 2 à 5 millions d'euros, en liquide, qu'il cacherait dans une villa de Juan-les-Pins.


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