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Saison 7

Saison 7


Jean-Claude Romand Le menteur

Jean-Claude Romand, marié et père de deux enfants, brillant médecin, est chercheur à l'Organisation mondiale de la santé. Il est considéré comme un véritable notable dans son village, près de la frontière suisse, bref un fils, un mari, un père idéal. Jusqu'au 9 janvier 1993. Ce jour-là, il tue sa femme, son fils, sa fille, son père et sa mère. Un carnage prémédité et réalisé de sang-froid. Ceux qui l'ont connu ne comprennent pas. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. L'histoire du docteur Romand est celle d'un homme qui a construit sa vie en mentant à tous ceux qui le connaissaient et qui, pendant vingt ans, a tout mis en oeuvre pour maintenir l'illusion. Retour sur les faits à l'aide d'images d'archives et de nombreux témoignages.






Roland Cazaux « Le Chat »

En 2002, Roland Cazaux, un contremaître soudeur de 43 ans, marié et père de deux enfants, a reconnu un nombre record de 46 viols et agressions sexuelles en une quinzaine d'années. Celui que l'on surnommait «le chat», en raison de son agilité, dans les régions du Sud-Ouest de la France où il opérait, passait par les toits et les balcons pour pénétrer dans le domicile de ses victimes et les agresser dans leur sommeil. Selon la police, son objectif était toujours le viol : il n'a été reconnu coupable d'aucun meurtre. Jugé le 28 novembre 2005 à Bordeaux, il a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle. Christophe Hondelatte revient sur les grandes lignes de cette affaire qui avait épouvanté la région.






Khaled Kelkal « Ennemi public n°1 »

25 juillet 1995 : l'attentat du RER Saint-Michel à Paris fait 8 morts et 250 blessés. En quelques semaines, sept autres attentats plongent la France dans la terreur. L'armée est dans les rues, c'est le début du plan Vigipirate. Khaled Kelkal est le premier poseur de bombe identifié, et pour les Français un coupable tout désigné. C'est le début d'une chasse à l'homme sans précédent, jusqu'à ce que Kelkal soit abattu, un soir de septembre 1995, devant les caméras de télévision. A travers le récit de la traque de Kelkal, considéré à l'époque comme l'ennemi public n°1, Christophe Hondelatte revient sur une affaire emblématique d'un phénomène alors nouveau : le terrorisme islamiste et les tentatives pour mettre les criminels hors d'état de nuire.






La tuerie d'Auriol

La tuerie d'Auriol a scandalisé la France et précipité la fin du Service d'Action civique, le service d'ordre et de renseignement du RPR. C'est au nom de ce mouvement que six hommes, en 1981, ont massacré toute une famille, à Auriol, dans les Bouches-du-Rhône. Le dimanche 19 juillet 1981, Marina Massie alerte les gendarmes : tous les membres de sa famille, qu'elle devait rejoindre chez son frère Jacques, ont disparu. Jacques Massie s'avère être le patron départemental du SAC, soupçonné de vouloir rejoindre, documents compromettants sous le coude, les rangs de la gauche. Jean-Joseph Maria, l'adjoint de Massie au SAC, l'ancien légionnaire Lionel Collard et Jean-Bruno Finochietti, un instituteur qui avait donné des cours au fils de Massie, sont soupçonnés du meurtre. Finochietti finit par avouer. Christophe Hondelatte revient sur ce drame.






Paul Touvier La traque

S'appuyant sur les récits de ceux qui ont traqué Paul Touvier, chef de la milice de Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, Christophe Hondelatte retrace une affaire dont les particularités ont marqué la justice et l'Histoire. Une traque qui entraîne à travers les ramifications occultes des réseaux de protection des anciens «collabos», et met au jour le rôle de l'Eglise catholique dans la vie clandestine du milicien et de sa famille. Les techniques d'investigations, comme l'immersion dans les monastères, font de l'affaire Touvier une histoire sans précédent. L'instruction a mobilisé quatre magistrats. En avril 1994, Paul Touvier a été jugé dans un tribunal spécialement aménagé. C'est le premier procès d'un Français accusé de «complicité de crimes contre l'humanité».






Jean-Claude Bonnal Le « Chinois »

A quelques mois des élections présidentielles, à la fin de l'année 2001, alors que la sécurité intérieure est au centre des débats, deux braquages sanglants en région parisienne défrayent la chronique. Très rapidement, le nom d'un suspect circule : Jean-Claude Bonnal, dit le «Chinois». Et c'est là que la polémique enfle. Jean-Claude Bonnal est en liberté conditionnelle, suspecté d'avoir participé au braquage d'un magasin Printemps, à Paris. Aussitôt, les syndicats de police manifestent et dénoncent le «laxisme de la justice». Alors que le criminel et ses complices sont rapidement mis sous les verrous, le scandale fait rage. Comment et pourquoi Bonnal a-t-il été remis en liberté avant d'avoir été jugé ? Retour sur une sombre affaire.






Michel Guibal L'envoûtement

Michel Guibal menait dans l'Hérault une vie tranquille avec sa femme et son fils. Il dirigeait une entreprise de nettoyage qui fonctionnait bien. Anne-Marie Roudil, elle, vivait à Perpignan avec son mari gynécologue et ses deux enfants. Rien ne semblait lier ces deux personnes et pourtant, le 18 mars 1991, Michel Guibal immolait Anne-Marie Roudil sous les yeux de ses enfants. Un crime gratuit, sans mobile apparent. Ils s'étaient connus plus jeunes, la vie les avait séparés. Elle était heureuse, mais lui ne l'était pas. Il s'est vengé, inspiré par des voyants et des magnétiseurs qui «voyaient», à la source de son malheur, une femme qu'il aurait connue des années avant. Christophe Hondelatte revient sur cette dramatique affaire.






Dany Leprince:La feuille de boucher

Dany Leprince a été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le quadruple meurtre, à Thorigné-sur-Dué, dans la Sarthe, de son frère cadet Christian, de sa belle-soeur et de ses deux nièces. Sa femme Martine et sa fille Célia ont témoigné contre lui, racontant toutes les deux qu'elles l'avaient vu frapper mortellement son frère Christian, le soir du 4 septembre 1994, jour des meurtres. Dany Leprince a avoué le meurtre de son frère, et uniquement celui-ci, récusant les trois autres assassinats, puis il s'est rétracté. Depuis, sa version des faits n'a jamais varié et, dix ans après le verdict, il clame toujours son innocence, soutenu par ses avocats, maîtres Dominique Chambon et Samuel Cornut. Retour sur cette affaire sordide.






André Kaas: La mauvaise réputation

André Kaas a été accusé d'avoir commandité l'assassinat de sa femme Sylviane, en 1992, dans la région de Rouen. C'est qu'il avait le profil du coupable idéal. Nouveau riche qui étalait sa fortune de manière ostentatoire, André Kaas fréquentait assidûment les clubs échangistes et, quand son épouse est morte, il ne s'est pas vraiment comporté comme un veuf éploré. Il a en effet installé sa maîtresse dans la maison familiale et, en même temps, fait le tour des agences matrimoniales à la recherche du sosie de sa femme disparue. Etrange attitude qui laisse place à tous les soupçons. Fallait-il, pour autant, envoyer André Kaas et ses deux hommes de main présumés trois ans en prison ? Retour sur une sordide affaire.






Michel Pinneteau: Les corps sans tête de l'Estéron

18 mars 1999, dans la vallée de l'Esteron, un homme découvre des sacs poubelles contenant des restes humains. Trois corps, dont celui d'une femme, auxquels manquent les mains et les têtes. Le premier corps identifié par les gendarmes de Nice est celui de Jean-Pierre Calligaris. Connu pour des affaires de stupéfiants en région parisienne, le corse s'était mis au vert depuis peu, vers Antibes.
Puis les gendarmes apprennent que le corse était devenu l'ami et le garde du corps de Francis Ben Mokthar, truand réputé de la Côte d'Azur, et de sa compagne italienne Teresa Conte. Les analyses démontrent qu'il s'agit bien des 2 autres victimes. Le milieu murmure que Ben Mokthar aurait de 2 à 5 millions d'euros, en liquide, qu'il cacherait dans une villa de Juan-les-Pins.

















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