Reportages-Tv

Saison 9



Saison 9

Jacques Plumain Le fantôme de Kehl

Le 19 janvier 2001, deux automobilistes ont une violente altercation sur un parking commercial de Strasbourg. L'un d'eux, Jacques Plumain, originaire de la Guadeloupe, ancien athlète et ancien militaire devenu vigile, sort un sabre et blesse grièvement son opposant. Immédiatement incarcéré, il est condamné à douze ans de prison en septembre 2003. Mais dès les premiers mois d'incarcération, Plumain est confondu pour les meurtres de Gisela Dallman et Ursula Brelowski, et pour une tentative de meurtre sur la personne de Barbel Zobel. Il est en revanche acquitté pour le meurtre de Hatice Celik, en octobre 1999. Le 12 avril 2006, il est condamné à la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt ans.



L'abbé Pierre Dufour Le secret de la vallée

En mai 2006, l'abbé Pierre Dufour, curé de Saint-Jean de Maurienne et vicaire épiscopal de Savoie, est condamné par la cour d'assises de Chambéry à quinze ans de prison pour viols et agressions sexuelles avec abus d'autorité. Le prêtre avait en effet abusé de garçons et de jeunes hommes que des problèmes familiaux avaient fragilisés. L'affaire avait commencé avec des rumeurs. Longtemps, l'Eglise avait refusé de croire en de tels agissements et deux enquêtes préliminaires avaient été classées sans suite. Christophe Hondelatte retrace les faits et rencontre des acteurs du dossier comme Hélène Gerhards, la juge d'instruction, ou Andrée El Hadeuf, un paroissienne de l'abbé Dufour.



David Hotyat La tuerie du Grand-Bornand


En avril 2003, toute une famille disparaît. Des traces de sang sont relevées dans son chalet du Grand-Bornand, en Haute-Savoie. En septembre, leur voisin et locataire David Hotyat, est arrêté. Il avoue les cinq meurtres et révèle à la police où trouver les corps. La famille Flactif, les parents et leurs trois enfants, sont découverts calcinés dans un bois. Mais David Hotyat, n'a pas agi seul. Il a mis au point le piège fatal avec sa compagne et un couple d'amis.



Jacques Mesrine L'homme aux 1000 visages

Le 2 novembre 1979, Jacques Mesrine tombe sous les balles des policiers, à Paris. Très vite, la polémique, relayée par la presse, enfle : s'agit-il d'un assassinat pour éliminer celui que l'on surnommait «l'ennemi public n°1», ou se trouve-t-on face à un cas de légitime défense justifiant le recours aux armes ? Christophe Hondelatte, en compagnie de Robert Broussard, le patron de la brigade antigang de l'époque, revient sur ce dossier qui continue de poser question. Martine Malinbaum et Geneviève Aiche, avocates de Mesrine, donnent également leur point de vue. Sylvia Jeanjacquot, dernière compagne de celui que toutes les polices de France recherchaient, témoigne sans détours. Un document inédit d'Imen Ghouali permet, notamment, de revenir sur les faits reprochés à Jacques Mesrine.



Didier Tallineau L'homme aux deux visages

En 1989, Didier Tallineau tue Catherine Charuau, sa petite amie. Pendant près de dix ans, personne ne le soupçonne. En 1999, il assassine une étudiante infirmière de 20 ans, Carole Le Yondre. Durant les auditions, Didier Tallineau donne différentes versions avant d'avouer le meurtre de Carole. C'est ce second crime qui permet d'élucider le premier, et c'est devant le juge d'instruction Philippe Huart que Didier Tallineau avoue le précédent meurtre. Il écope de trente ans de prison assortis d'une peine de sûreté de vingt ans. Après quatre ans et demi de prison, atteint d'un cancer de la plèvre, il est libéré au titre de la loi sur les droits des malades. Après de nouvelles expertises, Tallineau est réincarcéré. Il meurt peu de temps après, en prison.



Jacques Fruminet Tueur de femmes

En 1998, le corps de Sylvie Arcangeli est découvert dans sa voiture calcinée sur un parking de Colmar et celui de Nicole Kritter est repêché ligoté fond du grand canal d'Alsace à Mulhouse. Des similitudes entre les deux crimes permettent de confondre Jacques Fruminet, un multirécidiviste qui a passé la moitié de sa vie en prison pour viol et meurtre. Jugé en 2001, il est condamné à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. A partir de témoignages, dont ceux de policiers, de l'avocat de Fruminet et d'une victime, Christophe Hondelatte retrace cette affaire et met en lumière les dysfonctionnements d'un système qui a permis la mise en liberté d'un assassin aux lourds antécédents.



Henri-Jean Jacomet Massacre à huis clos


Le 13 juillet 1988, Henri-Jean Jacomet signale la découverte des corps sans vie de sa femme Fabienne, de sa belle-soeur Joëlle et du mari de celle-ci, Fernando Rodrigues. Fabienne et Joëlle ont été massacrées à coups de hache et de sabre, Fernando a succombé à un coup de fusil. Au village de Huos, l'affaire divise les pro et anti-Jacomet. Du côté de l'enquête, aucune des nombreuses expertises visant à établir le scénario et l'heure de la tuerie n'implique Jacomet. Malgré l'absence totale de preuve, il est renvoyé devant la cour d'assises de Haute-Garonne, sept ans après les faits. Le 9 juin 1995, il est acquitté. En 1998, le dossier est rouvert après une plainte contre X sur les conditions de la mort de Fernando. Une expertise de l'IRCGN règle l'affaire. Le dossier est définitivement clos en 2003.



Le réseau pédophile d'Angers

En février 2002, une mère célibataire dénonce son ex-compagnon à la brigade des mineurs d'Angers. Il aurait abusé sexuellement une petite fille âgée de 5 ans. Peu à peu, l'enquête met au jour un incroyable réseau de pédophilie et l'existence de soirées organisées chez les propres parents de la petite fille ou dans des jardins de la banlieue d'Angers. Au total, soixante-six personnes ont inculpées pour abus sexuels et viols sur quarante-cinq mineurs.



Romain Dupuy - Les infirmières de Pau

Le 18 décembre 2004, à 6h30, Lucette Gariod et Chantal Klimaszewski, deux infirmières de l'hôpital psychiatrique de Pau, sont retrouvées mortes dans le pavillon où elles étaient de garde. Le 29 janvier 2005, Romain Dupuy est arrêté pour tentative de meurtre sur des policiers lors d'un contrôle de routine. Cet ancien patient de l'hôpital psychiatrique est confondu par son ADN. Dupuy est le meurtrier des deux infirmières. Mais est-il responsable de ses actes ? Malgré la pression politique et médiatique qui s'exerce sur cette affaire, le juge d'instruction tranche et décide d'un non-lieu psychiatrique. Les familles des victimes font appel et, le 7 novembre 2007, une audience s'ouvre à la cour d'appel de Pau afin de décider si Romain Dupuy est accessible à un jugement d'assises. Le 14 décembre 2007, le non-lieu psychiatrique est confirmé.



Débat > Que faire de nos criminels fous ?


Qu'est-ce qui distingue un psychopathe d'un criminel fou ? Des experts peuvent-ils se tromper ? Aujourd'hui, peut-on, et même, doit-on juger les fous ? La prison est-elle une véritable solution pour ces malades mentaux dangereux ? Comment faut-il réformer l'hôpital psychiatrique pour qu'il puisse les accueillir ? Comment protéger la société des actes de récidive ? Christophe Hondelatte s'appuie sur l'actualité : il revient sur certains faits divers qui ont marqué l'opinion, mais il évoque aussi les réformes législatives récentes et en cours. Toutes ces pistes guident le débat qui est mené en compagnie de victimes de malades mentaux, de familles de criminels fous, de juges, de psychiatres experts et de gardiens de prison.



Roland Bondonny Le mystère des boulettes bleues

Le 25 août 2004, Marius Lac est retrouvé assassiné en Corrèze. Trois ans auparavant, il avait témoigné dans une affaire d'empoisonnement de chiens. Le 14 février 2001, le notable Roland Bondonny avait été arrêté et condamné à deux ans de prison dont un avec sursis. Il avait fait appel. Peu avant la date de ce second procès, Marius Lac est assassiné. A Fourmies, dans le Nord, les gendarmes découvrent qu'Alain Bodchon connaît Roland Bondonny. Le 19 octobre 2004, Bodchon et Bondonny sont arrêtés. Bodchon avoue avoir tué Marius Lac à la demande de Bondonny. Le notable nie. Il est incarcéré pour complicité d'assassinat. Mais le 3 février 2005, il se suicide dans sa cellule. Le procès de Bodchon s'ouvre en mai 2007 à Tulle. Les jurés retiennent la préméditation et le condamnent à 22 ans de réclusion pour l'assassinat de Marius Lac.



Michel Fourniret et Monique Olivier L'alliance diabolique

Entre 1987 et 2003, dans les Ardennes, Monique Olivier «rabat» pour son mari, Michel Fourniret, sept jeunes filles âgées de 12 à 21 ans, qu'il viole et tue. En 2003, une huitième victime leur échappe et met la police sur leurs traces. Arrêté, Michel Fourniret avoue neuf crimes, mais il est soupçonné d'en avoir commis d'autres en Belgique. A l'issue de son procès en 2008 à Charleville-Mézières, le couple est condamné à la perpétuité.



Les paras de Francazal Virée sanglante

Le 3 juillet 1989, non loin de Toulouse, un agriculteur découvre le corps d'Isabelle, 23 ans. La piste militaire est privilégiée et la police organise des planques aux abords de la base de Francazal. Le 13 juillet, on découvre les corps de Luiza, 12 ans, et de Noria, 17 ans. Le 17 juillet, la BOMAP communique les noms de deux appelés déserteurs, Thierry El Borgi et Philippe Siauve. Cinq jours plus tard, le corps d'un garde-chasse est découvert dans un bois. Dans l'après-midi, les gendarmes ont arrêté les deux paras. Ils avouent les crimes, commis avec deux autres appelés de la base, Thierry Jaouen et Franck Feuerstein. Le procès des quatre militaires s'ouvre le 15 avril 1991. Les jurés suivent les réquisitions, avec des peines de sûreté de 15 ans pour Jaouen, 13 pour Feuerstein, et 30 ans pour Siauve et El Borgi, les deux leaders.



Denis Waxin: Le prédateur

Le 29 juillet 1992, le corps de Nadjia, 4 ans, est retrouvé dans un terrain vague au sud de Lille. En 1985 et en 1990, deux petites filles ont été violées et tuées dans des circonstances similaires. En 1999, Denis Waxin, un Lillois de 31 ans, est arrêté. En janvier, il avait violé, puis relâché Julie, 6 ans. L'enfant l'a reconnu. Face aux policiers, Waxin avoue le viol et le meurtre de Nadjia, puis les viols et les meurtres de Cathy en 1990 et de Nathalie en 1985. Au juge d'instruction, il avoue encore deux viols sur des petits garçons en 1992. Il est condamné à la perpétuité avec trente ans de sûreté, mais il fait appel des deux jugements. Un an plus tard, lors de son dernier procès, la perpétuité est confirmée et assortie de 29 ans de sûreté.



Jean-Luc Blanche Le routard du viol


En 2003 dans les Ardennes, une jeune femme, Laurence, porte plainte contre son compagnon, Jean-Luc Blanche, qui a abusé de sa fille de 9 ans. L'homme nie mais a déjà été condamné pour trois viols. Libéré sous contrôle judiciaire le temps de l'enquête, il revient chez Laurence pour la frapper puis prend la fuite. Durant sa cavale, qui l'a mené dans le Calvados, puis dans l'Eure, la Drôme, la Côte-d'Or et la région parisienne, il a enlevé et violé cinq femmes avant d'être arrêté. Jugé en 2006 à Charleville-Mézières, il a été condamné à la perpétuité.



Florence Féderlé Le mystère du tronc brûlé


Le 27 février 2004, on découvre le corps calciné d'Yves Bourgade. Une coupable est désignée : sa femme, Florence Féderlé. Car Yves la trompait au grand jour. De nombreux indices l'accusent. Fin février 2004, Florence Féderlé déclare à la gendarmerie que son mari a quitté le domicile conjugal depuis deux jours. Florence ne semble pas s'inquiéter de sa disparition et commence à vendre les biens de son mari. Les gendarmes finissent par faire le lien entre la disparition d'Yves Bourgade et la découverte en forêt, d'un corps calciné. Malgré ses dénégations, Florence comparaît devant la cour d'assises d'Evry en janvier 2007. Elle est condamnée à vingt ans de réclusion pour le meurtre de son mari. En appel, en mai 2008, Florence Féderlé écope de 15 ans de prison, pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner».



Jean-Luc Cayez : la machination du concierge


En septembre 2005, Jean-Luc Cayez a violé et tué Audrey Jouannet, une jeune locataire de la résidence dont il était concierge. Violeur récidiviste, il a rapidement été soupçonné et a avoué. Une chance, car un autre homme aurait pu finir en prison à sa place, un voisin qui jetait ses préservatifs dans la poubelle de l'immeuble. Cayez les avait récupérés, pour en prélever le contenu et répandre dans le corps de sa victime un sperme dont il pensait que l'identité génétique l'innocenterait, une idée inspirée d'une série télé américaine. Le procès de Jean-Luc Cayez s'est ouvert en mai 2008 devant la cour d'assises d'Evry. Au terme des débats, Jean-Luc Cayez est condamné, sans surprise, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté.



Tommy Recco La malédiction des Recco

En 1983, Thommy Recco a été condamné à la prison à perpétuité pour deux triples meurtres. Vingt-et-un ans auparavant, il avait écopé de la même peine pour avoir tué son oncle. Chaque fois, le clan Recco a défendu son innocence. Le 28 octobre 1960, le garde-pêche de Propriano, en Corse, est retrouvé mort sur la plage du village. Thommy Recco est accusé. Il avoue, puis se rétracte. A son procès, deux ans plus tard, il est condamné à la perpétuité. Il est libéré 17 ans plus tard. Le 23 décembre 1979, dans un supermarché de Béziers, trois caissières sont tuées au cours d'un hold-up. Le 18 janvier 1980, un nouveau triple meurtre survient à Carqueiranne, dans le Var. L'enquête mène à Thommy Recco, qui avoue, mais se rétracte, cinq jours plus tard. Le procès de Thommy s'ouvre le 6 juin 1983. Il est condamné à la perpétuité.




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