Reportages-Tv

Saison 8



Saison 8

Louis Poirson Le tailleur de pierres

Louis Poirson, le «tailleur de pierres de Mantes», a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour un double meurtre commis à Douains le 30 août 1995. Mais les meurtres de Jeannine et Monique Villain, que Louis Poirson avait rencontrées dans le cimetière pour animaux, ont d'abord été considérés comme crapuleux. Lorsque des indices semblables à ceux trouvés sur le lieu du crime ont été découverts à Douains et dans le Val d'Oise, l'enquête s'est recentrée sur Poirson. Ses aveux ont permis d'obtenir la libération de Michel Villain, le fils de Jeannine et le frère de Monique, accusé à tort. Michel Villain avait effectué près de trois ans de prison. Les équipes de «Faites entrer l'accusé» reviennent sur cette affaire.



Nadine et Jérôme:Meurtre en famille

En mai 2002, les restes calcinés de Joël Baude sont retrouvés dans sa voiture, sur une petite route de Normandie. Confondus par des écoutes téléphoniques, Nadine et Jérôme, l'épouse et le fils de Joël, sont placés en garde à vue. Jérôme avoue très vite qu'il a tué son père d'un coup de bûche, lors d'une dispute. Il indique ensuite avoir transporté le corps dans la voiture pour y mettre le feu. Nadine, de son côté, affirme que toute l'affaire n'est qu'un tragique accident. Mais ce que l'enquête révèle, c'est que tous les membres de la famille mentaient à leur entourage, se faisant passer pour ce qu'ils n'étaient pas. Marianne Desogere, experte psychologue en charge du dossier, revient sur l'importante influence de Nadine sur son fils Jérôme. Luc Mille, ami de Joël Baude, trace quant à lui le portrait de la victime.



L'énigme Alfred Petit

18 mai 2001, au petit matin, à Saint-Jacques-sur-Darnétal, près de Rouen, le corps calciné de Jean-Jacques Roussel, 53 ans, est découvert près de sa grange en flammes. Son épouse, Danielle, a disparu sans laisser la moindre trace. Quelques jours plus tard, on découvre son corps dans la Seine. Elle a été démembrée et décapitée. C'est un double meurtre. Le 22 mai, les gendarmes arrêtent Alfred Petit, un repris de justice en cavale. Très vite, il est soupçonné d'être l'assassin. Le capitaine Alain Vernoy, de la PJ de Rouen, dresse la liste des éléments à charge. Lors du procès en décembre 2003, un témoignage inédit accuse de complicité le père d'Alfred Petit, qui se suicide un mois plus tard. Aveu de culpabilité ou acte de désespoir ? Aujourd'hui, Alfred Petit purge une peine de réclusion à perpétuité.



Les meurtres de la gare de Perpignan

Tatiana, Mokhtaria, Marie-Hélène et Fatima ont disparu dans le quartier de la gare de Perpignan entre 1995 et 2000. Tatiana Andujar, 17 ans, a été la première, en septembre 1995. Deux ans plus tard, Mokhtaria Chaïb, 19 ans, disparaissait près du quartier de la gare. Son corps a été retrouvé mutilé non loin de là. Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, a elle aussi disparu à Perpignan, en juin 1998. Elle a été découverte sans vie près d'un péage routier. En février 2001, c'était au tour de Fatima Idrahou d'être assassinée. Un premier suspect a été appréhendé après la disparition de Mokhtaria Chaïb. Un médecin péruvien qui avait contrefait ses diplômes. Mais le faux docteur a vite été relâché. Marc Delpech est finalement arrêté en 2001 pour le meurtre et le viol de Fatima Idrahou. Il est condamné devant la cour d'assises de Perpignan en juin 2004.



Marie-Louise Polidori, l'huissier hors-la-loi -

Marie-Louise Polidori est un huissier de justice pas tout à fait comme les autres. Cette Corse pratique, au sein de son étude à Paris, des malversations et emploie des salariés sans les déclarer. Comme Kamel Abichou, 43 ans, qui, le 1er juillet 1999, s'est jeté du 6e étage de son immeuble.



Jean-Pierre Deulin-Pour quelques centimètres de plus

Le 21 juin 1987, à Maroilles. Jean-Pierre Deulin, agriculteur, appelle la gendarmerie : sa femme, Janine, vient de se suicider. Lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, tout a déjà été nettoyé. Quelques jours plus tard, Deulin est victime d'un accident de voiture. Dans sa poche, les enquêteurs trouvent un mot dans lequel il affirme avoir tué sa femme. A l'hôpital, il réitère ses déclarations aux enquêteurs. Il est aussitôt inculpé d'assassinat. Mais très vite, il se rétracte. Pour «Faites entrer l'accusé», Jean-Pierre Deulin et ses proches reviennent sur ce drame. Pour les experts, le suicide aurait été impossible. Eric Dupond-Moretti, l'avocat de Deulin, explique comment il est parvenu à faire invalider ces expertises. A ce jour, personne ne sait pourquoi ni comment Janine Deulin est morte.



Jocelyne Bourdin et Marc Fasquel: Le couple pervers

Deux femmes tuées, six autres violées et/ou torturées : le parcours de Jocelyne Bourdin et Marc Fasquel est rythmé par la violence. Six informations judiciaires sont ouvertes par six juges d'instruction différents. La folle virée de Jocelyne Bourdin et Marc Fasquel à travers la France mobilise la gendarmerie nationale, peu avant Noël 1985. Il faudra un millier de policiers, une cellule de crise au PC de Rosny-sous-Bois et le plan «Epervier» pour y mettre fin, dans un bain de sang, en février 1986. Christophe Hondelatte donne la parole aux témoins de l'époque pour reconstituer les grandes étapes et les conclusions de cette affaire criminelle.



Jean Chouraqui: La guerre des cliniques

A la fin des années 80, les cliniques privées marseillaises se livrent une bataille commerciale sans merci. La ville de Marseille est alors dirigée par le chirurgien Robert Vigouroux. Celui-ci revient sur cette époque et évoque notamment l'affaire impliquant le docteur Jean Chouraqui, accusé d'être le commanditaire de deux assassinats : celui de Léonce Mout, propriétaire de la polyclinique Nord de Marseille, et celui du docteur Jean-Jacques Peschard, maire du 7e secteur de Marseille. Jean Chouraqui évoque les faits et les accusations qui furent portées contre lui. Par qui, et surtout pourquoi, Léonce Mout et Jean-Jacques Peschard ont-ils été assassinés ? L'enquête a démontré que ces deux meurtres étaient en réalité des faits divers crapuleux et que Jean Chouraqui était étranger aux deux crimes. En 1994, il a finalement été acquitté.



Jacques Maire Le caïd de Dombasle

Dombasle, en Meurthe-et-Moselle. Le soir du 15 mars 1983, Odile Busset, 20 ans, sort en boîte de nuit et disparaît pour toujours. Une nuit de juillet 1985, c'est Sandrine Ferry, 16 ans, qui se volatilise après avoir passé une soirée en discothèque. En janvier 1987, le cadavre de Nelly Haderer, 22 ans, est retrouvé dans une décharge de Saint-Nicolas de Port, non loin de Dombasle. Vingt ans plus tard, Jacques Maire, qui a toujours nié être l'auteur des crimes, est condamné pour l'enlèvement et la séquestration d'Odile Busset et pour le meurtre de Nelly Haderer. Un non-lieu conclut l'affaire Sandrine Ferry. Mais, lors du dernier procès de Jacques Maire, la greffière omet de signer 32 pages du PV d'audience et la condamnation est cassée. Jacques Maire, aujourd'hui libre, attend un nouveau procès. Il revient sur son parcours.



Sylvie Reviriego Meurtre sur ordonnance

Le 12 décembre 1988, Sylvie Reviriego a tué sa meilleure amie, Françoise Gendron. C'est ce qu'elle a avoué aux hommes de la PJ de Tours et au juge d'instruction. Mais lorsque les psychiatres l'examinent pour évaluer sa responsabilité, Sylvie leur dit ne se souvenir de rien, incriminant un traitement médical pour maigrir. Maître Catherine Lizon-Croze revient sur sa ligne de défense. L'accusée aurait été victime d'une psychose médicamenteuse qui aurait altéré son comportement et provoqué son amnésie. Les experts psychiatres estiment que le traitement était sans incidence sur sa santé mentale au moment des faits. Sylvie Reviriego a été condamnée à la perpétuité en juin 1991, devant la cour d'assises de Tours. Depuis, maître Lizon-Croze tente de faire admettre que le traitement de sa cliente a pu la pousser au crime. Jusque-là sans succès.



Christian Marletta L'aveu

En 1982, Christelle Bancourt, une adolescente de 12 ans, est retrouvée assassinée. Les circonstances du crime sont terribles. La jeune fille a été violée, étranglée, et son corps découpé en morceaux. La police a rapidement soupçonné Christian Marletta. En effet, l'éducateur travaillait dans le foyer où l'adolescente avait été placée. Il était le dernier à avoir été vu en compagnie de la jeune fille. De plus, Chantal, la soeur de Christelle, accusait Marletta de s'être livré à des attouchements. Lorsque Marletta est enfin placé en garde à vue, un corps en morceaux est découvert aux abords d'un supermarché. Soucieux de faire le point sur cette douloureuse affaire, Christophe Hondelatte revient avec Louis Bartolomei, qui était substitut du procureur au moment du drame, sur les éléments qui ont conduit les jurés à leur verdict.



Outreau : le juge et la menteuse

En mai 2004, au palais de justice de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, s'ouvrait le procès de 17 hommes et femmes accusés de sévices sur des enfants. Quelques semaines plus tard éclatait au grand jour ce qui apparaît aujourd'hui comme un véritable drame judiciaire : l'affaire d'Outreau. Ce numéro spécial de «Faites entrer l'accusé», préparé par Youki Vattier, revient sur les tenants et les aboutissants de cette affaire en mettant plus particulièrement en lumière le rôle de Myriam Badaoui, accusatrice en chef et principale interlocutrice du juge Fabrice Burgaud. Elle a fini par revenir sur ses déclarations le 18 novembre 2005 et par avouer ses mensonges.



Débat : Outreau - Que sont-ils devenus ?

Ce débat permettra de savoir ce que sont devenus l’ensemble des acquittés d’Outreau : ont-ils pu se reconstruire, quelles cicatrices l’affaire a-t-elle laissées dans leur vie, quels sont leurs projets d’avenir ? Il s’agira également de faire le point sur les différentes propositions faites par la commission d’enquête parlementaire. La commission réclamait des mesures à prendre d’urgence pour que l’affaire d’Outreau ne se reproduise pas. Aujourd’hui, qu’en est-il : la justice française a-t-elle tiré des leçons de ce drame ?



Charles et Christophe Cretello Double détente


En 1996, les corps criblés de balles d'Angela et Alain Hay sont retrouvés dans le coffre d'une voiture au fond du Grand canal d'Alsace. Un mois et demi auparavant, ils avaient disparu après avoir déjeuné dans la pizzeria de Charles et Christophe Cretello.



Edgar Boulai Les disparus de Vaux-le-Pénil

Le 23 septembre 1996, les corps de Donald, de sa compagne Stéphanie et de leurs deux enfants sont retrouvés enterrés au fond de leur jardin, à Vaux-le-Pénil, près de Melun. Cela faisait un an presque jour pour jour qu'ils avaient disparu. L'auteur du crime : Edgar Boulai, un lointain ami de la famille qui, pendant douze mois, s'est installé sur le terrain de ses victimes. La mère de Stéphanie, Gilberte, évoque aujourd'hui ses nombreuses démarches pour la retrouver. A l'époque, personne n'a voulu croire à une disparition inquiétante. Alors Gilberte a mené l'enquête jusqu'à ce que l'on s'intéresse à l'affaire. Edgar Boulai n'a pas avoué, mais des éléments d'un rite vaudou sacrificiel jalonnant le terrain ont finalement convaincu les enquêteurs. Le 18 juin 2000, à Melun, il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.



Luc Tangorre Innocent à tout prix

Luc Tangorre a été condamné par une cour d'assises à deux reprises à neuf ans d'intervalle pour viols et agressions sexuelles. La première fois, c'était en 1983 pour une série de viols à Marseille. Tout l'accusait à l'époque : la ressemblance avec le portrait-robot, la perquisition à son domicile et, surtout, les témoignages des victimes, qui le reconnurent formellement. Au procès en mai 1983, Tangorre est condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour quatre viols et sept agressions sexuelles. En février 1988, il obtient une grâce présidentielle. Mais seulement quatre mois après sa libération, Luc Tangorre est de nouveau arrêté pour le viol de deux étudiantes américaines. Ses avocats, maîtres Pelletier, Vidal-Naquet et Lombard assisteront, impuissants, à sa condamnation à 18 ans de prison en février 1992.



Stéphane Krauth Le meurtre de Karine Schaaff

Le 2 août 2001, Stéphane Krauth, chômeur de 22 ans, conduit les gendarmes de Bitche, en Moselle, jusqu'aux restes du corps calciné de Karine Schaaff, une lycéenne de 16 ans, disparue onze jours plus tôt. Interpellé quelques jours avant, Krauth raconte en garde à vue qu'après avoir bu de l'alcool et fumé du cannabis, il aurait percuté accidentellement la jeune fille en voiture. Lorsque les gendarmes interrogent son amie Péroline Garino, elle livre une autre version : Stéphane lui a dit avoir percuté Karine, l'avoir étranglée, violée et brûlée. Au cours des auditions, Stéphane et Péroline changent sans cesse de version. Stéphane Krauth écope de la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Péroline, qui comparaît libre, est condamnée à trois ans de prison. Au procès en appel à Nancy, la peine de Krauth a été allégée.



Jean-Marc Petroff La mort de Jean-Claude Poulet Dachary

Le 29 août 1995, Jean-Claude Poulet-Dachary, le directeur de cabinet du maire FN de Toulon, est retrouvé mort dans la cage d'escalier de son domicile. Deux mois plus tôt, la liste FN avait gagné les municipales. Le maire, Jean-Marie Le Chevallier, dénonce un assassinat politique. Mais les policiers apprennent que la victime fréquentait les bars gays et les marginaux. Ce qui lui avait attiré des inimitiés au sein de son parti. Quatre ans plus tard, la police trouve un suspect sérieux : un Toulonnais de 37 ans, Jean-Marc Petroff, un marginal qui entretenait des relations ambiguës avec la victime. Petroff avoue avoir poussé Poulet-Dachary dans l'escalier, avant de se rétracter. En décembre 2005, il est acquitté. Le parquet fait appel et Petroff est rejugé en novembre 2006. Cette fois, il est condamné à quinze ans de réclusion.



Nathalie Le Scrill L'étrangleuse


Nathalie et Christophe Le Scrill formaient un couple uni au début de leur mariage. Christophe avait devant lui un brillant avenir de jockey. Dans le milieu des courses, il commençait à se faire un nom. Sa femme l'épaulait et le soutenait. Mais voilà qu'un jour de janvier 1994, Christophe Le Scrill est assassiné. Au bout d'un mois d'enquête, Nathalie avoue le crime. Séparée de son mari depuis peu, elle dit l'avoir étranglé avec la ceinture de son peignoir au cours d'une dispute qui aurait mal tourné. Il avait reconstruit sa vie, elle ne l'a pas supporté. Au terme de son procès devant la cour d'assises de Beauvais, en novembre 1996, Nathalie Le Scrill a été condamnée à vingt ans de prison avec une peine de sûreté de treize ans. Aujourd'hui libre, elle a choisi de garder le nom de famille de son époux.



Patrick Tissier - Le récidiviste

Patrick Tissier a longtemps réussi à faire croire autour de lui qu'il était un homme de confiance. Au sein de la communauté mormone de Perpignan, Patrick Tissier était un ami sur qui on pouvait compter. Jusqu'à ce jour de septembre 1993, où son vrai visage est apparu : celui d'un meurtrier, violeur, récidiviste qui, en l'espace d'un mois, a assassiné sa voisine Conchetta Lemma, assassiné et violé Karine, la fillette de 8 ans de gens qui l'accueillaient le dimanche à leur table, et tenté de tuer sa meilleure amie, Marie-Josée Gauze. Cette dernière revient sur la nuit de cette terrible agression. Les policiers de la PJ de Perpignan et du SRPJ de Montpellier évoquent l'itinéraire de ce récidiviste, déjà condamné pour meurtre et viol en 1972.



Débat : Que faire des multirécidivistes ?

En 2007, l'affaire Evrard soulève l'indignation : un pédophile, sorti de prison en juillet, a récidivé dès le mois d'août. Dans la foulée, le gouvernement a lancé le projet de loi sur la «rétention de sûreté», destiné à lutter contre la récidive. Ce projet de loi a été adopté le 25 février 2008 et modifié immédiatement par un avis du Conseil constitutionnel, qui en a annulé notamment l'aspect rétroactif. Certains dénoncent une rupture éthique fondamentale du droit français, évoquant le risque de création de «criminels virtuels». Sur le plateau, Christophe Hondelatte donne la parole à des spécialistes, juristes et psychiatres, ainsi qu'à des victimes.



Abderrezak Besseghir Le bagagiste de Roissy

Le 28 décembre 2002, un peu plus d'un an après les attentats du 11 septembre, un homme se présente aux policiers de la PAF (la police de l'air et des frontières) de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle et prétend avoir vu, sur le parking 2F, un individu manipuler des armes dans le coffre de sa voiture. Le véhicule en question contient, en effet, un impressionnant arsenal. Le propriétaire, un certain Abderrezak Besseghir, 26 ans, est bagagiste à Roissy depuis trois ans. Il est arrêté dans la journée. Soupçonné de préparer un attentat, le bagagiste prétend que les armes ont été placées dans sa voiture à son insu et dénonce un complot. Dès le lendemain, les médias s'emparent de l'affaire. En fait, il s'agissait d'un coup monté, organisé par des proches et un détective privé. Abderrezak Besseghir a été par la suite lavé de tout soupçon.




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