Reportages-Tv

Saison 4



Saison 4

Qui a tué le berger de Castellar ?

Le 17 août 1991, Pierre Leschiera, berger à Castellar, a été abattu de deux balles de chevrotine. Le principal suspect, Alain Verrando, a été acquitté le 26 juin 2002 par le jury des assises de Nice. Coup de théâtre : le parquet a fait appel. Une nouvelle instruction a donc été ouverte. Depuis dix ans, les parents de Pierre Leschiera attendent que l'on retrouve le meurtrier de leur fils. Ils placent beaucoup d'espoir dans le rebondissement de cette affaire. Ils témoignent dans ce document, de même que la soeur et le neveu de la victime, l'avocat de la famille, celui d'Alain Verrando. Le substitut du procureur de Nice et les habitants de Catellar participent également aux discussions.



Florence Rey, Audry Maupin Tueurs-nés ?

En octobre 1994, à Paris, Florence Rey et Audry Maupin, la vingtaine, deux jeunes amants de bonne famille, dérobent des armes à la pré-fourrière de la porte de Pantin avant d'être arrêtés place de la Nation à bord d'un taxi qu'ils ont pris en otage. Une fusillade éclate : le chauffeur de taxi et deux policiers sont tués. Le couple parvient à prendre la fuite en prenant un autre automobiliste en otage. A Vincennes, un motard qui les suivait est abattu. Un autre tire sur Maupin et le tue. Arrêtée, Florence Rey est condamnée à vingt ans de réclusion criminelle. Pierre Ottavi, alors chef de la sécurité publique, et Philippe Massoni, ancien préfet de police, reviennent sur l'affaire. Le père d'Audry accepte également de parler de son fils et du drame.



Yves Dandonneau:le mort vivant

Retour sur l'escroquerie à l'assurance-vie orchestrée par Yves Dandonneau en juin 1987, doublée du meurtre d'un sans-abri. Le 6 juin 1987, le chef d'entreprise Yves Dandonneau meurt dans un accident de voiture près de Montpellier. Son corps calciné, méconnaissable, est retiré de la voiture incendiée. Trois mois avant sa mort, il avait souscrit six assurances-vie différentes, pour la coquette somme de douze millions de francs. Jean Porcer, inspecteur de l'organisme anti-fraude des assurances, s'en alarme. Il exige une enquête complémentaire. Il apparaît rapidement que le corps de l'homme retrouvé dans la voiture n'est pas celui d'Yves Dandonneau, mais celui de Joël Hipeau, un sans-abri. L'escroquerie, doublée de ce meurtre, vaudra vingt ans de réclusion criminelle à son auteur.



Magali Guillemot:la mort du petit Lubin

Né en octobre 1994, Lubin Duchemin vécut tout juste huit semaines, mais ces huit semaines furent pour lui un véritable calvaire. Le bébé fut en effet sévèrement maltraité et ne survécut pas aux nombreux traumatismes qui lui furent infligés. Les responsables désignés ne sont autres que ses propres parents, Magali Guillemot et Jérôme Duchemin. Lors d'un premier procès, en décembre 2000 à Nanterre, la justice innocente pourtant le père, pour rejeter l'entière culpabilité sur la mère, condamnée à dix ans de réclusion. Magali Guillemot a toujours nié être à l'origine de la mort de son fils et le déroulement des faits demeure opaque. Retour sur une affaire sordide qui fit couler beaucoup d'encre.



Christian Van Geloven:Criminel sexuel

En 1994, Van Geloven a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de deux petites filles, Ingrid et Muriel, dans la région de Perpignan. Deux meurtres d'une violence ignoble et qui auraient pu être évités. En effet, l'homme a déjà été condamné à deux reprises. Sa première condamnation remonte à 1984, pour agression sexuelle. Van Geloven ne restera cependant pas longtemps en prison. Et en 1990, il récidive. Il est cette fois condamné pour outrage public à la pudeur, mais ressort libre du tribunal. Un an plus tard, cet homme, qui se qualifie lui-même de monstre, repasse à l'acte. Cette fois-ci, il ne se contente plus de violer, mais tue également ses victimes. La justice s'est ainsi révélée impuissante à protéger les membres de la société.



Francis Heaulme:le routard du crime

Entre son premier meurtre, commis le 5 novembre 1984, et le 7 janvier 1992, date de son arrestation, Francis Heaulme a tué neuf fois. Grâce à une méthode proche de celle des profilers, Jean-François Abgrall, maréchal des logis, chef de la brigade de recherche de Rennes, a pu reconstituer le parcours du meurtrier. Heaulme est un enfant de la misère et de la violence, né d'un père alcoolique et d'une mère possessive. Christine, sa soeur, raconte leur enfance difficile. A 45 ans, Francis Heaulme cumule six condamnations pour meurtre et par deux fois les jurés ont prononcé la réclusion criminelle à perpétuité à son encontre.



La disparition d'Agnès Le Roux

La justice française enquête encore aujourd'hui sur la disparition d'Agnès Le Roux, une jeune et belle héritière. En filigrane de cette sombre affaire, on trouve le crime organisé, le blanchiment d'argent, les réseaux politiques et la guerre des casinos. En 1977, Agnès est l'une des héritières du plus prestigieux des casinos de la Côte d'Azur. Jusqu'à ce jour d'octobre où elle disparaît, au volant de sa Range Rover, sans laisser de traces. Qui se cache derrière cette disparition ? L'enquête présente le suspect présumé numéro un, Maurice Agnelet, avocat et amant d'Agnès Le Roux, qui réfute longuement et un à un tous les arguments qui l'accusent. Amis, parents et policiers témoignent également.



Thierry Paulin:Le tueur de vieilles dames

Thierry Paulin est l'auteur présumé des meurtres de 21 femmes âgées, à Paris, dans les années 80. Entre octobre et novembre 1984, huit femmes âgées du 18e arrondissement sont agressées et assassinées. Leurs maigres économies sont volées. Le seul mobile semble être l'argent. Entre décembre 1985 et juin 1986, onze autres femmes sont à leur tour retrouvées mortes chez elles. 1987 : la série noire reprend, avec trois nouveaux meurtres de vieilles dames et plusieurs agressions. Mais cette fois-ci, il y a des survivantes. L'une d'entre elles donne aux policiers le signalement de son agresseur. C'est grâce à ce portrait-robot qu'un commissaire de police arrête, par hasard, l'homme que toutes les polices traquent depuis trois ans. Incarcéré à Fleury-Mérogis, Thierry Paulin ne sera jamais jugé. Atteint du sida, il est mort en prison en 1989.



Alexi: la tuerie de Louveciennes

En 1995, le fils adolescent d'un riche homme d'affaires russe est reconnu coupable d'un sextuple meurtre : retour en images sur cette dramatique affaire. Alexi, 16 ans, était apparemment un adolescent sans problèmes, du moins sans histoires. Et pourtant, en 1995, il avoue un sextuple meurtre : celui de son père, de sa belle-mère, des parents de cette dernière et de deux proches de la famille. Un véritable carnage puisque les victimes sont retrouvées criblées de balles. A l'issue de son procès, en 1998, Alexi ne sera pourtant condamné qu'à huit ans de prison. Un verdict qui interviendra après trois années d'enquête sur fond de violences familiales, de mafia russe et de meurtres économiques.


Human Bomb Prise d'otages à la maternelle

Un retour sur cette affaire qui, en 1993, a choqué la France entière : Le jeudi 13 mai 1993 à 9h27, un homme vêtu de noir, la tête cachée par un casque de motard et une cagoule, fait irruption dans la classe maternelle N8 du groupe scolaire Commandant Charcot, à Neuilly-sur-Seine. Cet homme, armé d'un pistolet d'alarme et d'explosifs, menace de faire sauter la salle s'il n'obtient pas une rançon de cent millions de francs(environ 15 millions d'Euros). Ces menaces sont rendues crédibles par ses démonstrations passées car il avait pris soin, auparavant, de faire sauter plusieurs poubelles en y laissant volontairement une signature. Ses otages, vingt et un enfants et leur institutrice Laurence Dreyfus, sont donc bien menacés. Le RAID est rapidement dépêché sur les lieux. Les enquêteurs cherchent à identifier le preneur d'otages, mais ils n'y parviendront pas avant la fin de la prise d'otages. L'homme n'est alors connu que sous le nom de « Human Bomb » ou « HB », qu'il s'est lui-même donné. Ce n'est qu'à la toute fin de la prise d'otages que son nom est révélé. Les médias s'emparent de l'affaire. Des journalistes campent devant l'école. La prise d'otages devient un évènement national. Nicolas Sarkozy, à l'époque maire de Neuilly, tente de négocier avec Érick Schmitt pour qu'il relâche des enfants.



Roberto Succo:Succo le fou

La nuit du 27 avril 1987, nuit de pleine lune, deux personnes sont enlevées séparément, à quelques heures d'intervalle. Le lendemain, les journaux titrent sur «le ravisseur de la pleine lune». Roberto Succo tue, viole, cambriole. En 1988, il abat un inspecteur de police à Toulon et en blesse grièvement un autre. Il est l'homme le plus recherché de France, «l'ennemi public n°1». Il est arrêté par la police en Italie, le 28 février 1988. Il se tue dans sa cellule le 23 mai de la même année, échappant à son procès. On découvre alors son histoire : Roberto Succo est né près de Venise, dans une famille studieuse. Il a tué son père et sa mère quand il avait 19 ans, en 1981. Déclaré schizophrène, il est interné en hôpital psychiatrique. Cinq ans plus tard, il s'évade et se rend en France.



Albert Spaggiari:Le casse du siècle

Le 18 juillet 1976, les employés de la Société Générale de Nice ont la surprise de découvrir une salle des coffres ravagée et totalement vide. Les voleurs ont traversé les égouts pendant deux mois et percé un tunnel de huit mètres de long pour parvenir à leur but. Le cerveau de la bande s'appelle Albert Spaggiari. Du jour au lendemain, il devient pour la police l'ennemi public numéro un. Mais, aux yeux de l'opinion publique, c'est le bandit le plus admiré du pays. Un an plus tard, il est arrêté et réussit bientôt à s'évader de façon spectaculaire, puisqu'il saute par la fenêtre du juge d'instruction qui l'interrogeait. La police ne le reprendra jamais. Depuis, il donne régulièrement des entretiens à la presse et s'est même laissé photographier par un grand hebdomadaire. Il mourra en 1989, après douze ans de cavale, sans avoir révélé le nom de ses complices.



Guy Georges:Le tueur de l'Est parisien

Dans l'esprit du public, Guy Georges est l'archétype du criminel sexuel, du tueur en série. L'affaire Guy Georges est aussi celle qui a imposé, pour le public et pour le législateur, le principe du fichage ADN. Véritable révolution dans le domaine de l'investigation policière, le relevé d'empreintes ADN permit d'identifier le meurtrier. Retour sur les faits. Automne 1997. Un homme terrorise la capitale. Coup sur coup, il vient de tuer deux jeunes femmes. A chaque fois, l'homme a suivi ses victimes dans la rue avant de pénétrer de force chez elles. Le «tueur de l'Est parisien» fait la une des journaux. Martine Monteil, directrice de la P.J. et à l'époque chef de la Brigade criminelle, revient sur les péripéties de cette enquête hors du commun.




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