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Saison 11


Faites Entrer L'accusé


Saison 11


Les amants du Cap Canaille


Tout commence avec deux cadavres retrouvés au pied de la plus haute falaise de France, le Cap Canaille. Deux amants se renvoient la balle dans le box des accusés. Au final, il s'agit de l'une des affaires criminelles les plus extraordinaires de ces dernières années. Ce dossier met en scène un jeune Marseillais, Jean-Claude Douliery. Personne n'aurait imaginé qu'il puisse tuer. C'est pourtant ce qu'il a fait, assassinant sa petite amie enceinte, en 2001, avant de récidiver en 2005 sur le mari gênant de sa nouvelle conquête. C'est elle, Béatrice Faure, qui le dénoncera. Elle confie aux gendarmes : «la liste des victimes de Jean-Claude est longue». Interrogé par les gendarmes, Jean-Claude Douliery multiplie les incohérences. Sa mère lui fournit bien un alibi, mais il est faux. La nasse se resserre.



Les petits secrets de Madame Jochimec

Simon Jochimec, un Français de 76 ans, est mort renversé par un 4x4, sur une route d'Espagne. Son épouse est effondrée. Les cendres de la victime sont rapidement dispersées au fil de la Saône. Jean-Yves Castellon, un policier de Lyon, décide d'enquêter sur ce dossier qui aurait pu être classé. Derrière le drame se cache une policière déchue pour prostitution, des amants avides d'argent et un complot pour trouver le «pigeon» qui les rendrait riches. Et bien sûr, au final, un assassinat. Jean-Yves Castellon comprend tout d'abord que la veuve de Simon a menti sur les circonstances de la mort de son mari. L'enquêteur transmet le dossier à la PJ, qui décide de s'intéresser de près à la personnalité de la suspecte et, surtout, à son passé compliqué.



Véronique Courjault, l'affaire des bébés congelés


C'est un homme paniqué qui appelle la police de Séoul le 23 juillet 2006 : Jean-Louis Courjault vient de découvrir deux corps de bébés dans son congélateur. Sa femme, Véronique, et ses deux fils, de 10 et 11 ans, sont déjà en vacances en France. Cette découverte complique les choses. La police coréenne accepte toutefois de le laisser rejoindre sa famille, persuadée que l'expatrié n'y est pour rien. Mais quand le résultat des expertises ADN tombe, c'est la stupeur : les époux Courjault sont les parents des bébés congelés. Plus tard, en garde à vue, Véronique Courjault avoue. Elle a bien accouché des deux bébés, des jumeaux selon elle. Elle les a étouffés à la naissance. En réalité, elle a eu deux enfants en 2002 et 2003. Jean-Louis Courjault tombe des nues. Il ne s'était jamais rendu compte que sa femme était enceinte, ce qu'elle confirme.



Les trois procès d'Edwige Alessandri


Pour la justice, il n'y a aucun doute : le 16 juillet 2000, vers minuit, Edwige Alessandri a tué son mari, Richard, d'un coup de fusil. C'est d'ailleurs ce qu'a dit son propre fils, Yohann, au cours de sa garde à vue. Il a raconté le meurtre, ou plutôt, l'accident, la modification de la scène de crime, le mensonge orchestré avec sa mère et son petit frère. Mais, quelques jours plus tard, l'adolescent de 17 ans, s'est rétracté, pour revenir à la version d'Edwige : celle d'une attaque par des cambrioleurs. Une version qu'un détective privé célèbre a tout fait pour étayer, au prix d'une contre-enquête fouillée. Las ! Depuis plus de dix ans, Edwige Alessandri crie son innocence.



Casse à la Banque de France de Toulon

Le 16 décembre 1992, à Toulon, des cambrioleurs ont dérobé 146 millions de francs soit 22 millions d'euros, dans les caisses de la Banque de France, sans un coup de feu, à quelques mètres seulement du commissariat de police. Aujourd'hui, 137 millions sont toujours dans la nature. Marie-Ange Coignat, ancienne employée de la Banque de France, le commissaire Frédéric Peyran, de la police judiciare de Toulon, Maître Paul-Albert Iweins, avocat de la Banque de France, Emmanuel Demaimay, gardien de nuit et le commissaire divisionnaire Georges Bonnefont, de la PJ de Toulon, évoquent le déroulement de cette opération étonnante.



Francis Leroy, le tueur de la pleine lune


Francis Leroy a-t-il commis ses crimes sous l'influence de la lune ? C'est ce qu'il prétend. Par trois fois, il a tué. Il a aussi violé à deux reprises et s'est rendu coupable de multiples agressions, toujours en période de pleine lune. Des experts se sont intéressés à cette thèse et ont envisagé l'idée qu'il choisissait cette période particulière pour bénéficier de plus de clarté quand il épiait ses victimes. Le soir du 24 janvier 1984, à Lembras, près de Bergerac en Dordogne, le corps de Jacques Royère est retrouvé devant le domicile de sa compagne, entaillé de sept coups de couteau. Il s'était interposé après avoir trouvé chez elle un homme cagoulé et armé, qui la séquestrait avec ses enfants. Les gendarmes ont aussitôt reconnu le mode opératoire.



Jacqueline Ponthieux, innocentée après 13 ans

Jacqueline Carrère-Ponthieux, accusée d'avoir assassiné son mari Gérard, clame depuis toujours son innocence. Au terme de treize ans de procédure, elle a finalement été acquittée par la justice. Christophe Hondelatte reconstitue le déroulement de cette affaire, depuis la nuit du 22 septembre 1997, où son mari a été lardé de coups de couteaux dans son lit par un agresseur venu leur dérober la recette PMU de leur bar de Nogent-sur-Marne, aux éléments qui ont accablé son épouse, en passant par les coups de théâtre et les indices qui ont finalement permis de l'innocenter. L'assassin de Gérard Ponthieux n'a quant à lui jamais été retrouvé.



Geneviève et André Gournier, morts sans ordonnance

André et Geneviève Gournier se sont-ils suicidés le 30 novembre 1999 ou ont-ils été empoisonnés par leur fils avec une injection de Tracrium, une forme de curare utilisée dans les blocs opératoires ? Pour les enquêteurs, cette dernière thèse était la plus crédible. Ils se sont trompés. Après dix ans de marathon judiciaire et une condamnation par les assises de la Loire, Jean-Paul Gournier a finalement été acquitté en 2009 par la cour d'assises du Rhône. La thèse du suicide, techniquement possible, demeure cependant difficile à concevoir. De nombreux témoins et protagonistes de l'enquête évoquent cette affaire complexe.



La disparition de Suzanne Viguier

La dernière personne à avoir vu Suzanne Viguier vivante est son amant, Olivier Durandet. Il affirme qu'il l'a déposée chez elle le 27 février février 2000, à 4 heures du matin. Quand il vient signaler sa disparition, il dit clairement aux policiers de Toulouse que Jacques Viguier a tué sa femme. Devant les assises de Toulouse en 2009, Viguier est acquitté. Mais le parquet fait appel. En 2010, le deuxième procès bascule avec l'audition d'une ancienne baby-sitter des Viguier, qui met en cause Olivier Durandet. Jacques Viguier est à nouveau acquitté. La disparition de Suzanne Viguier demeure à ce jour un mystère.



Serge Armand, l'homme qui voulait faire sa loi


En avril 2002, les gendarmes de Visan, dans le Vaucluse, trouvent le corps de Jean-Luc Gilles, un entrepreneur de la région. Les gendarmes soupçonnent Serge Armand, un entrepreneur concurrent. Quand il admet la préméditation, Serge Armand précise qu'il avait en réalité demandé le passage à tabac d'Angelin Gilles, le père de la victime, un vieux rival. Devant les assises, en avril 2005, il écope de 25 ans de prison. Mais, lors du procès en appel, affaibli par un cancer, il passe aux aveux et admet avoir ordonné l'assassinat du fils pour faire souffrir le père. Il est condamné à 30 ans de réclusion. Libéré en raison de son état de santé, il remet à jour son passeport, malgré une interdiction de quitter le territoire. Le procureur décide donc de le réincarcérer. Serge Armand est mort le 13 mai 2008 à la prison des Baumettes.



La tuerie de Belhade


Le matin du 15 décembre 1985, les habitants de Belhade, dans les Landes, ont découvert trois cadavres carbonisés dans l'incendie d'un relais de chasse. Or, le gérant, Jean-Claude Bonnefon, sa compagne Lucienne Gousse et le jeune garde-chasse Michel Linder ont été exécutés par balles, avant d'être livrés aux flammes. L'enquête révèle bientôt toute sa complexité. Le déroulement de cette sinistre affaire est reconstitué en convoquant les acteurs et les témoins de l'enquête.



Robert Greiner, le pompier criminel


Le 9 décembre 1987, Evelyne Boucher, une lycéenne, a été retrouvée violée puis achevée d'une balle de 22 LR dans un sous-bois. En 1993, six ans après les faits, grâce aux traces biologiques retrouvées sur la victime, la police scientifique isole un ADN. En mai 2002, l'ADN du violeur est versé au Fichier national automatisé des Empreintes génétiques (FNAEG). En 2006, soit 19 ans après le meurtre, il parle enfin ! Cet ADN, c'est celui de Robert Greiner, un pompier de 53 ans. Arrêté, Greiner crie son innocence. Mais devant les assises, l'expertise génétique emporte la conviction des jurés. Greiner finit par concéder qu'il a certainement eu une relation sexuelle avec Evelyne, mais qu'il ne l'a pas tuée. L'accusation balaie l'argument. Robert Greiner est condamné à perpétuité. Le verdict est confirmé en appel.



Jean-Pierre Treiber, l'affaire Giraud-Lherbier


La disparition de Katia Lherbier et Géraldine Giraud remonte au 1er novembre 2004. Elles passaient un week-end en amoureuses dans un petit village de l'Yonne. C'est à cette date que leurs téléphones ont cessé d'émettre, tandis que leurs cartes bancaires étaient encore utilisées par Jean-Pierre Treiber, un garde-chasse de 41 ans. Le 9 décembre, les policiers découvrent les cadavres de Géraldine et Katia dans son jardin. Mais Treiber nie les faits. Les policiers se penchent sur la vie de la tante de Géraldine, Marie-Christine Van Kempen. Peu de temps avant les faits, elle avait écrit à Katia une lettre ambiguë où les enquêteurs croient lire une jalousie amoureuse. Mais aucune preuve ne vient étayer la thèse du crime passionnel. Le 8 septembre 2009, Treiber s'évade de la prison d'Auxerre. Arrêté, il se suicide en prison le 20 février 2010.



Béatrice Edouin, femme fatale

En 1998, Béatrice Edouin a séduit Claude Bichet, le patron d'une société de déménagement près de Monaco. Avec elle, il a vécu pendant trois ans une relation passionnelle. Mais le 10 avril 2001, Claude disparaît. Béatrice Edouin explique qu'il avait un rendez-vous à Nice. Les Bichet, qui n'en croient pas un mot, se rendent au commissariat où les policiers ne tardent pas à partager leurs inquiétudes. Le 28 novembre 2001, Bruno Balliana, un employé de Claude Bichet, vient soulager sa conscience. Trois mois plus tôt, Béatrice lui a raconté comment elle aurait recruté deux hommes et conduit Claude dans une maison de Castellar, où il aurait été exécuté. Quand le procès s'ouvre à Nice début 2007, les jurés condamnent Béatrice à 20 ans de prison et ses complices à de lourdes peines. En appel, la condamnation de Béatrice sera ramenée à 14 ans.



David Jandin et Joao Soares, le pacte du sang


Le corps de José Martins, un Français d'origine portugaise de 24 ans a été retrouvé poignardé, lardé de 23 coups de couteau, le 16 avril 1997 dans un parc d'Amsterdam, au Pays-Bas. Cette découverte macabre et un témoignage inattendu permettent à la police française de faire le lien avec plusieurs autres assassinats et de résoudre une affaire vieille de plusieurs années. Témoins et acteurs de cette histoire complexe reviennent sur le déroulement de l'enquête, qui a tenu les policiers portugais et français en haleine. Le procès s'est tenu près de 15 ans après les faits, en septembre 2009.



Albert Foulcher, la vengeance de l'assureur


En 1993, près de Béziers, André Meffray, retraité d'un groupe d'assurances, est abattu de cinq balles de revolver. La police soupçonne Albert Foulcher, un ex-collègue de Meffray. En 1988, Foulcher a mis la clé sous la porte, persuadé que Meffray détournait d'anciens clients au profit d'un autre de ses successeurs, Maurice Michaud. Foulcher est écroué. Mais la défense dénonce des contradictions qui mettent en doute la fiabilité de l'accusation. C'est dans ce contexte que Foulcher sort de prison après trois ans de préventive. En 2000, trois mois avant son procès, il part en cavale. Le 8 janvier 2001, près de Narbonne, Foulcher tue Pascal Herrero, le mari d'une ancienne maîtresse, ainsi que deux policiers, et enfin Maurice Michaud, l'assureur qu'il pensait être de mèche avec Meffray. Le 17 janvier, il se suicide d'une balle dans la tête.



Jean-Paul Leconte, le tueur de la Somme


Le 11 janvier 2002, près de Péronne, Elodie Kulik est retrouvée assassinée. Sur un préservatif, jeté près du corps, les gendarmes isolent un ADN inconnu de leurs fichiers. Le 8 juillet, à Buire-sur-Ancre, on découvre le corps de Patricia Leclerc, 19 ans. Six semaines plus tard, c'est Christelle Dubuisson, 18 ans, qui est retrouvée morte à Villers-Bretonneux. Sur les vêtements de Patricia, la police isole un ADN, différent de celui de l'affaire Kulik. C'est celui de Jean-Paul Leconte, 36 ans, déjà condamné pour viol. Il conteste les résultats de l'expertise ADN et se dit innocent. Leconte n'avouera jamais le meurtre de Christelle. Tout juste reconnaît-il, en appel, celui de Patricia Leclerc. Mais ces aveux n'influenceront pas les jurés qui le condamnent à la perpétuité. Quant au dossier Kulik, il reste ouvert.



Bernard Rouhalde : le mari, la mafia, la mamie


En 1991, Françoise Ferreyrolles est assassinée à Clermont-Ferrand. Elle avait entamé une procédure de divorce et le meurtre arrange le docteur Bernard Rouhalde, son mari : à un jour près, ils ne sont pas encore divorcés et Rouhalde n'a donc aucune pension à payer. Mais il possède un alibi pour le jour du crime. En 1992, un mafieux, Caruso, pour bénéficier de la loi sur les repentis, «balance» son clan et avoue notamment le meurtre de Françoise. C'est Rouhalde qui l'a commandité à l'un de ses patients, d'Agostino, aidé de trois mafiosi. Ils ont été hébergés à Saint-Laure, chez une amie de Rouhalde, Christiane Seguin. En 1993, Bernard Rouhalde se pend dans sa cellule. Cinq ans plus tard, Christiane Seguin est jugée devant les assises du Puy-de-Dôme. Elle est condamnée à 16 ans de prison. Les tueurs sont lourdement condamnés en Italie.



Jacques Hyver, l'aventurier et le P-DG

En 1980, en Charente, Michel Maury-Laribière, vice-président du Conseil national du Patronat français, est enlevé. Son ravisseur réclame trois millions de francs. Le commissaire Bardon, chef du SRPJ de Bordeaux, prend la tête des opérations. Le 9 juillet, des habitants de Dordogne s'étonnent du comportement de leurs locataires, un couple qui reste claquemuré toute la journée dans le gîte qu'ils ont loué. Les gendarmes y trouvent Maury-Laribière et arrêtent sa gardienne, une femme qui clame que c'est son compagnon, Jacques Hyver, qui a eu l'idée du rapt. Un mois plus tard, en cavale, Hyver tue Christian Maury, un gérant de discothèque, dans le Val-d'Oise. En octobre, la police le coince à Tours. Il prend douze ans de prison pour l'enlèvement de Maury-Laribière et vingt ans pour le meurtre de Maury. Sa complice écope de quatre ans.




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